lundi 30 septembre 2013

Taijutsu

LE TAI JUTSU
Le Tai-jutsu, l’art d’utiliser le corps au Nin-jutsu, était l’une des méthodes des guerriers japonais pour combattre à mains nues. Il fut absorbé par le Nin-jutsu, car il était destiné à être efficace dans toutes les situations, en défense comme en attaque. On ne se souciait pas de savoir si l’assaillant était plus lourd ou plus léger, plus petit ou plus grand, plus faible ou plus fort. Pour que le Ninja survive, le système devait fonctionner à chaque fois, et dans tous les cas. Ainsi le Tai-jutsu est-il une méthode générale permettant d’employer les mouvements naturels du corps pour éviter d’être atteint, tout en préparant le défenseur à contre-attaquer.
Il se décompose en plusieurs techniques parmi lesquelles se trouvent la lutte, les projections, les immobilisations et les fractures, les roulades et les chutes, sans compter des coups permettant de détruire les muscles. L’élève s’entraîne à toutes les techniques de cet art afin d’arriver à combattre spontanément pour pouvoir se défendre dans n’importe quelle situation.
Le Nin-jutsu ne comporte pas de positions prédéterminées, pour la simple raison que lors d’une attaque, de telles positions, nécessairement figées, placeraient le défenseur, ne serait-ce que l’espace d’un instant, dans une position précise, arrêtée. Le Nin-jutsu déconseille les attitudes rigides et encourage par ailleurs les jeux de jambes complexes. On enseigne bien quelques positions aux débutants, mais seulement comme des points de départ qu’il devra abandonner par la suite.
Le Tai-jutsu s’appuie sur une connaissance parfaite du corps, susceptible de mener le pratiquant bien au delà de ce qu’il croyait possible. Lors d’une attaque, un pratiquant peut se placer hors de danger en déplaçant simplement ses pieds, ou en transférant le poids de son corps d’un pied sur autre. Et comme il ne reste jamais immobile, il est toujours en mesure de riposter. Depuis que le Nin-jutsu existe les positions prédéterminées n’ont jamais été adoptées. Tous les types d’attaques semblent pouvoir être évités par une modification subtile de la répartition du poids du corps et de la position des pieds, et le défenseur parvient à envelopper l’assaillant sans peine. Comme le dit un vieux proverbe chinois: “ Ecarte-toi d’un pouce, et tu t’éloigneras d’un millier de kilomètres ”.
En d’autres termes, détourner un coup de quelques centimètres revient à le détourner de quelques kilomètres. Les pratiquants du Nin-jutsu dédaignent l’énergie et les mouvements, selon eux excessifs, que déploient les autres Arts Martiaux pour effectuer un blocage ou une esquive.
Au Nin-jutsu, chaque affrontement est unique. Aussi les techniques de contre-attaque ne peuvent-elles pas être préparées à l’avance. Mais comme le débutant a besoin d’un tremplin lui permettant de développer ses propres techniques, les instructeurs enseignent une série de positions de base. Mais ces positions ne sont pas des attitudes; elles ne constituent que des points de départ à partir desquels il est possible d’exécuter aussi bien un mouvement offensif que défensif. Il existe quatre positions principales (la position naturelle sans armes, la position défensive, la position d’attaque et la position de réception), auxquelles s’ajoutent la position de “l’ours” et celle “de la grue”.
Lorsqu’il est attaqué d’un coup de poing au visage, l’élève ninja n’exécute pas un blocage puis une contre-attaque du poing, il place son corps de biais pour échapper au danger et frappe aussitôt la partie intérieure de l’avant-bras de son assaillant. De la sorte, il dévie le coup tout en s’attaquant aux muscles, et rend ainsi ce bras incapable d’attaquer de nouveau.
Le Nin-jutsu enseigne aux élèves à ne pas faire de blocages et à contre-attaquer directement le bras d’attaque de l’adversaire. Cette absence de mouvements défensifs standards face à une attaque est l’une des caractéristiques du nin-jutsu. L’attaque défensive de l’élève ninja est bien plus dangereuse qu’un blocage pour l’assaillant. Car l’attaque soudaine et douloureuse perturbe l’adversaire, et le Ninja profite de cet effet de surprise pour développer sa riposte.
Supposons qu’un assaillant veuille donner un coup de poing au visage. L’élève ninja se penche ou glisse simplement en arrière, en reculant bien la jambe arrière pour supporter le poids du corps et en ramenant aussitôt en arrière la jambe avant. Il se met ainsi hors de danger sans que l’adversaire soit vraiment hors de portée. Le poing de l’adversaire est alors à sa merci et le Ninja par un mouvement de bascule, s’avance et le frappe derrière la main, juste au-dessous du poignet. La jointure de ses doigts atteint les parties charnues de la main de son adversaire ce qui provoque chez ce dernier une douleur d’autant plus vive que son poing est serré. Le poing de l’assaillant est aussitôt inutilisable, et le Ninja a fait peu d’efforts. Les mouvements naturels de son corps ont fait pratiquement tout le travail.
Dés le début de son apprentissage, l‘élève ninja apprend à penser par lui-même. Et une fois qu’il s’est familiarisé avec les mouvements de son corps et qu’il a compris l’importance de réagir naturellement, plutôt que de suivre un enchaînement prédéterminé de réactions et de contre-attaques, il découvre qu’il est capable de se mouvoir bien plus librement. Les mouvements peu conventionnels du Ninja lui permettent de passer naturellement d’une position à l’autre et de modifier ainsi continuellement ses angles d’attaque. Il peut riposter horizontalement ou verticalement en passant au-dessus, au-dessous et même au delà de l’attaque de son adversaire. Le fait de changer constamment d’angle d’attaque lui permet, au moins momentanément, de disparaître de la ligne de vision de son assaillant, et ainsi, de riposter ou de s’échapper de façon efficace.

samedi 28 septembre 2013

Junan Taiso

Le junan taiso
Le Junan taiso regroupe différents exercice d'étirement qui permettent à votre corps de devenir et rester souple.
C'est une préparation essentielle pour pratiquer un bonTaijutsu, vous trouverez ci dessous quelques exercices d'étirement.
Au japon avant de pratiquer ceci nous nous préparions avec des roulades controlées (Taihen justu).
Chaque exercice se pratique une à deux minutes.

Le Junan Taiso original ci dessous
Pratiquez régulièrement  et vous serez souple jusqu'à un âge avancé, il y a 3 secrets Endurance, patience et persévérence.
Bon entrainement

JUNAN TAISO

 JUNAN TAISO
Cet entraînement lui enseigne à être souple. Les Ninja comptent essentiellement sur les mouvements naturels de leur corps pour se défendre efficacement. Les exercices qu’ils effectuent ont pour but d’assouplir les muscles, et non de les épuiser par un travail excessif.
Un exercice typique pourrait être celui-ci : l’élève est couché sur le dos, les mains jointes derrière la tète et les jambes étendues. En pliant le corps, il amène son coude droit jusqu’à son genou gauche, sans desserrer les mains. Puis il se recouche sur le dos. Ensuite, il amène son coude gauche jusqu’à son genou droit. L’exercice entier est répété environ 10 fois de suite. Il ne respire qu’une seule fois pendant chaque exercice, en inspirant au moment où le corps est en position allongée. Cet exercice renforce le bas du torse et a taille.
Un exercice destiné à la partie supérieure du torse pourrait commencer ainsi l’élève lève son bras droit au-dessus de son épaule droite, tout a, faisant passer son bras gauche derrière son dos et en l’amenant aussi haut que possible pour toucher la main droite .Puis les mains restent accrochées l’une à l’autre tandis qu’il se penche et qu’il se tourne. Après avoir effectué quelques mouvements, il change de main et répète l’exercice.

Chercher un Instructeur

Chercher un Instructeur
Le Nin-jutsu est relativement nouveau en Occident. Aussi les instructeurs sont-ils assez rares. Le Nin-jutsu que l’on pratique aujourd’hui dans le monde entier est influencé par Masaaki Hatsumi et ses disciples du Bujinkan dojo, au Japon. En Occident, la société responsable de l’enseignement de ce que l’on appelle les “ traditions guerrières ” s’appelle “ Les ombres d’Iga ”. C’est sous sa responsabilité que sont placés l’entraînement et l’agrément d’instructeurs de Ninjutsu, sous l’autorité directe du maître Japonais.
Lorsque le débutant est parvenu à trouver un groupe ninja (on ne dit pas club, mais groupe), il est interrogé par l’instructeur sur les raisons qui le poussent à vouloir apprendre cet art. Si les réponses qu’il apporte alors semblent satisfaisantes à l’instructeur, le nouvel élève est présenté au reste des ses condisciples, qui constituent ce que l’on appelle une “ famille ”. Le premier objectif de l’entraînement ninja consiste à libérer le pratiquant d’une structure rigide d’entraînement. On part du principe que le fait de suivre un programme limiterait l‘élève et pourrait même l’étouffer dans l’apprentissage de la technique.
Et le but, au delà de la technique, consiste à acquérir une pleine liberté d’expression.
Ce point de vue est pratiquement l’opposé de celui qui est à la base des méthodes d’apprentissage des Arts Martiaux traditionnels. Le Kung-Fu, le Karaté et le Tae-kwon-do reposent sur un fond de techniques de base qui sont les composantes dont chaque élève doit tenir compte pour devenir pratiquant.



Le nin-jutsu est quelque peu diffèrent. Bien qu’on y apprenne des bases des rudiments, de mouvements et de techniques, elles ne servent que de préambules, et ne font pour ainsi dire pas réellement partie de l’art. Le nouvel élève apprend surtout ces fondements pour connaître les Arts Martiaux. Pour un grand nombre de gens, le Nin-jutsu devient, enfin de compte, un vrai mode de vie.
Le nouvel élève commence par apprendre à utiliser son corps le plus avantageusement possible. 
Il n’apprend pas seulement à employer certaines parties du corps comme les bras et les jambes, mais son corps tout entier.
Il suit une période de conditionnement physique,
un entraînement du corps à la flexibilité, nommé junan taiso.


L'origine des Ninja

L'origine des Ninja


Le Nin-jutsu est apparu il y a plus de 800 ans chez les Ninja, qui vivaient au Japon. La société japonaise était dominée par une élite guerrière (les samouraïs) qui contrôlait absolument tout, la terre comme les gens. Ils n’avaient de compte à rendre qu’à leur seigneur, le shogun. Le paysan devait obéir en tout à ces guerriers, et le samouraï pouvait le tuer s’il le voulait. Un paysan ne pouvait en aucun cas frapper un samouraï; s’il osait le faire! il risquait sa vie. Les Ninja, qui ne voulaient pas servir les samouraïs, s’enfuirent dans les régions arides, froides et montagneuses de Iga et de Koga. Là, ils s’entraînèrent aux Arts Martiaux. On affirme que leur art s’inspire d’un grand texte militaire chinois, “ L’art de la Guerre ”, écrit par un général nommé Sun Tzu. Au cours des siècles les Ninja, ce mot signifie “ homme furtif ”, s’entraînèrent, toute leur vie durant, à tous les types d’Arts Martiaux.
Ils étaient spécialistes de l’espionnage et de l’assassinat, et menaient à bien leurs tâches en employant tous les moyens imaginables. Mais leur entraînement leur enseignait aussi des valeurs spirituelles, puisqu’ils poussaient leur corps et leur esprit bien au delà des limites normales. D’une certaine façon, ils devinrent des guerriers-paysans.

Pour le Ninja, l’entraînement commençait dès qu’il était capable de marcher. Les jeux des enfants étaient conçus pour leur inculquer le combat à mains nues, le maniement du sabre et des armes, le camouflage et les techniques d’évasion. Au bout d’un certain temps, les guerriers ninja furent craints dans le Japon tout entier. Lorsqu’ils savaient qu’un Ninja n’était pas très loin, les puissants samouraïs eux-mêmes n’étaient pas tranquilles. Les Ninja apprenaient à combattre pour leur survie; s’ils échouaient, ils étaient certains de mourir. Au cours des siècles, comme le Nin-jutsu était enseigné dans le plus grand secret, personne, excepté les Ninja eux-mêmes, ne sut rien de leur art.
Mais lorsque le Japon entra dans l’ère moderne et que le système féodal disparut, le Nin-jutsu fut utilisé par les services secrets et les forces spéciales. Et lorsque les Arts Martiaux commencèrent à connaître un franc succès en Occident, au début des années 70, certaines personnes, plus aventureuses, cherchèrent quelque chose de diffèrent.
Parmi elles, deux hommes: un Israélien nommé Doron Navon, et un Américain, Stephen Hayes. Il dénichèrent un Maître de Ninjutsu qui vivait au Japon, et qui appartenait à une lignée d’instructeurs ninja remontant à près de 800 ans. Ces deux hommes étudièrent cet ancien art et le firent connaître au monde entier en moins de dix ans.